Baptême, Confirmation et Eucharistie des adultes

Après vous avoir donné quelques outils pour vous repérer dans la Bible en voici d'autres pour vous repérer géographiquement. Lorsqu'on lit la Bible, que ce soit l'Ancien ou le Nouveau Testament, on voyage beaucoup... Il n'est pas toujours facile de visualiser les pays, les régions, les villes, les lieux... Au fil des siècles, les frontières, les noms des pays et des villes se sont modifiés. Voici quelques cartes pour vous aider à vous situer dans un récit. Dieu a demandé à beaucoup de monde de se déplacer. Jésus a également beaucoup voyagé... . ..ainsi que les apôtres car Jésus leur a dit "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Mt 28,19) Vous trouverez sur ce site des dizaines de cartes bibliques accompagnées de commentaires décrivant la situation géopolitique de chaque époque. Une ressource très précieuse pour mieux comprendre et aborder les récits de la Bible … Bo

Lorsque les adultes demandent le baptême, ils reçoivent, à l'issu de leur cheminement, les sacrements de l'initiation chrétienne lors de la Veillée Pascale. Pendant la célébration, ils font leur profession de foi . Mais quésaco ? Avant de lire les professions de foi d'Anicète, Marie-Thérèse, Phonekéo et la mienne, je voudrais juste revenir sur quelques précisions... Lorsqu'un enfant reçoit le baptême, ses parents lui offrent d'aller à l'éveil à la foi puis à la catéchèse et, à la fin de ce premier cheminement, il reçoit le sacrement de l'eucharistie. On dit plus communément qu'"il fait sa 1ère communion". Puis, à compter du collège, ses parents l'inscrivent à l'aumônerie. En règle générale, en 6ème il fait sa profession de foi. Ensuite devenu grand ado, presque adulte, il peut continuer à l'aumônerie des lycéens. Et il recevra le sacrement de la confirmation. Donc, revenons à nos moutons... Dans la même logique que le chemine

Evangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu chapitre 28, versets 8 à 15 (Mt 28,8-15) Il ne faudrait pas que la joie des femmes, si communicative, après la manifestation de l’ange près du tombeau vide, ne nous fasse oublier trop vite les souffrances endurées par Jésus, car elles sont la conséquence de notre péché et le prix de notre Salut… Comme l’Evangile de ce jour nous le montre, il y a toujours moyen de contester l’authenticité de la Résurrection du Christ. Quoi qu’il en soit, notre adhésion à l’événement de Pâques ne repose pas sur des preuves scientifiques, matérielles, tangibles … mais se fonde sur des « signes » qui ne peuvent être accueillis et interprétés que dans la foi. On aura beau déployer des mensonges, des rumeurs, des menaces vis-à-vis des témoins, la Bonne Nouvelle de Jésus, le Christ et Seigneur, vainqueur de la mort et du péché, fera toujours son chemin dans les cœurs disponibles, car elle ne relève pas de nos calculs ni de nos arguments, mais tout simplem

Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean chapitre 20, versets 1 à 9 (20,1-9) En lisant le récit de Jean on imagine Marie-Madeleine venant de bonne heure au tombeau, vive et alerte, pleine d’amour pour Jésus, elle vient nettoyer son corps, le purifier, le parfumer … Mais la pierre est enlevée, le tombeau est vide et elle ne trouve pas son Seigneur. Le cœur battant elle s’empresse d’aller prévenir Pierre et les disciples. On se représente bien également la course de Pierre et de l’autre disciple en direction du tombeau quand ils apprirent la nouvelle. Pierre encore tout peiné d’avoir renié son ami, le souffle haletant, le regard inquiet … Et si ce que cette femme a dit était vrai ! Les voici au lieu où l’on a déposé Jésus, le plus jeune devançant le plus vieux, étonnés devant le tombeau ouvert et vide, irradiant la lumière matinale… Le tombeau vide de leurs craintes, de leurs doutes et de leur manque de foi … « Il vit et il crut ! » C’est l’amour qui croit ! Avec

VENDREDI SAINT Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon Saint Jean (Jn 18,1 – 19-42) Les yeux levés vers la Croix, il est bon de se rappeler qu’elle est, malgré sa laideur et la cruauté qu’elle évoque, le lieu ultime que Dieu a choisi afin de nous dire son Amour infini. Derrière le visage défiguré du Christ se révèle la tendresse inouïe du Père. Le Christ en croix est l’image de l’Amour qui va jusqu’au bout, le triomphe de la vie sur la mort. Et Marie, sa mère, est là présente. Marie dont on ne parle pas beaucoup dans les évangiles, mais qui est près de Jésus dans les étapes importantes de sa vie. Comme toute bonne mère … Elle y occupe néanmoins une place unique parce qu’elle occupe une place unique dans l’histoire du Salut. Marie se tient là, debout, au pied de la Croix … Douloureuse et silencieuse … Nous savons combien il est parfois difficile de demeurer près de Jésus. C’est pourquoi il nous invite à prendre sa mère avec nous : « Voici ta mère ». Avec

Evangile de Matthieu chapitre 13 versets 1 à 15 (Mt 13,1-15) « Ceci est mon Corps livré pour vous » Ce Corps de Jésus livré pour nous dans le Pain partagé que nous recevons ce soir du Jeudi Saint, où nous faisons mémoire de l’Institution de l’Eucharistie, nous nous devons de l’accueillir au creux de nos mains, plus encore, au plus profond de notre être, comme Marie a elle-même accueilli le Corps de Dieu incarné en elle et recueilli le Corps de son Fils sur son sein, quand il fut descendu du bois de la Croix après la Passion. Dans le geste de la fraction du Pain, dans le Vin offert, c’est ce même Corps qui nous est donné pour faire germer en nous une semence de vie éternelle. « Faites ceci en mémoire de moi … » En réitérant ces gestes de Jésus, nous faisons Mémoire de Lui, non pas seulement de manière intellectuelle, mais aussi concrètement, car dans le pain consacré Il est réellement présent, là parmi nous. Ressuscité, son Corps jadis mortel est encore disponible, pour ce

I) Jésus est condamné à mort II) Jésus est chargé de sa croix III) Jésus tombe pour la première fois IV) Jésus rencontre Marie, sa mère V) Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix VI) Véronique essuie le visage de Jésus VII) Jésus tombe pour la seconde fois VIII) Jésus console les femmes de Jérusalem IX) Jésus tombe pour la troisième fois X) Jésus est dépouillé de ses vêtements XI) Jésus est cloué sur la croix XII) Jésus meurt sur la croix XIII) Jésus descendu de la croix est remis à sa mère XIV) Jésus est mis au tombeau Relire la Passion de notre Seigneur Jésus Christ en Mt 26,14-27,66 et Jn 18,1-19,42

Aïe ! Oui c'est vrai, l'Eglise possède son propre vocabulaire...Mais n'ayez crainte ! Voici quelques définitions qui vont vous aider à comprendre ce jargon Eglise ! Catéchuménat : (en latin catechumenus, dérivé du grec ancien κατηχοὐμενος / katêkhoúmenos, de κατηχέω / katêkhéô, « faire retentir aux oreilles», d'où « instruire de vive voix ») est le temps proposé dans l'Eglise catholique aux adultes qui désirent devenir chrétiens en se préparant à recevoir les « sacrements de l'initiation chrétienne » : le baptême, la confirmation et l'eucharistie . Catéchumène : Adulte qui chemine pour recevoir les sacrements de l'initiation chrétienne. Confirmand(e) : Personne qui se prépare à recevoir le sacrement de la confirmation. Initiation chrétienne : terme employé depuis les origines du christianisme pour parler du catéchuménat et des sacrements du commencement de la vie chrétienne (baptême, confirmation, eucharistie). L'initiation suppose une pro

Mgr GIRAUD présente ce "nouvel outil pédagogique pour comprendre et faire comprendre le cœur de la foi chrétienne en l’insérant dans l’histoire de l’humanité… Cette frise vise à récapituler les étapes de la foi à partir de la création du monde jusqu’à son achèvement attendu." Pour vous la procurer, vous pouvez en faire la demande soit auprès de Marcel pendant les rencontres en groupe, soit à Corinne V par mail ou enfin par le formulaire de contact sur la page d'accueil.

Une partie du groupe du catéchuménat s'est réuni pour vivre ensemble la fête du pardon En cette belle journée ensoleillée, le groupe du catéchuménat s'est donné rendez-vous à la cathédrale de Sens afin de vivre la fête du pardon et de cheminer ensemble vers le sacrement de la réconciliation ou vers un entretien avec un prêtre pour celles et ceux qui n'ont pas encore reçu le sacrement du baptême. Cette année, le thème était "Vivre le pardon en suivant les pas de l'apôtre Saint Pierre" Accueillir le pardon de Dieu comme une grâce et une source de joie est une force pour nous aider à grandir, à avancer, à nous dépasser... Le chemin du pardon se présente sous forme d'un parcours libre, ponctué de neuf étapes. A chacune de ces étapes sont proposés un temps personnel de méditation, de relecture, de prière... un geste ou une démarche toute simple. Chacun peut vivre ce parcours à son rythme, en y associant une prière ou un geste personnel, en restant l

Evangile de Matthieu 21,1-11 et la Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (26,14-27,66) Ce dimanche est particulier car il nous montre deux manières très différentes d’accueillir, ou non, Jésus. La preuve en est que nous avons deux noms pour désigner ce dimanche : le dimanche des Rameaux, qui rappelle l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem, et le dimanche de la Passion du Seigneur qui nous rappelle que le Salut passe par la Croix. A son entrée à Jérusalem (Mt 21,1-11), il sera acclamé, fêté par le peuple et quelques jours après il sera hué, calomnié, rejeté, injurié … par ce même peuple. Les rameaux sans la Passion ne seraient que superstition et ce serait surtout se tromper sur la royauté de Jésus qui n’est vraiment roi que sur la Croix, dépouillé de tout, faisant le don suprême de sa vie par amour. Comme l’écrivait si bien Catherine de Sienne : « Ce ne sont pas les clous qui retiennent le Christ sur la Croix, mais l’Amour ». Mais la Passion sans les R

A l’époque où le catéchuménat s’est constitué au IV° siècle, il n’y avait pas encore de parrain et/ou de marraine, mais pendant la célébration du baptême, un fidèle se portait garant du catéchumène. Désormais, on invite le catéchumène à réfléchir au choix d’un parrain et/ou d’une marraine, et ce, dès le début de son cheminement. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait à la fois un parrain et une marraine ; un seul peut suffire. Il est primordial que la (les) personne(s) choisie(s) montre(nt) la manière de vivre en chrétien au quotidien. Ce choix doit être réfléchi, on ne choisit pas quelqu'un uniquement pour lui faire plaisir ; mais ce choix doit aussi venir du cœur, on ne choisit pas quelqu'un juste parce qu'il est un "super-chrétien" !!! Pour être parrain et marraine on doit avoir la foi chrétienne, être baptisé et confirmé. Alors que pour certains c'est une évidence, pour d'autres ce choix peut paraître difficile... Mais, pendant le ch